Mise en contexte
Le 25 mars 2021, à la suite d’une recommandation de Santé Canada, le règlement sur la qualité de l’eau potable (ci-après RQEP) a abaissé la concentration maximale de plomb dans l’eau potable de 0,010 mg/l à 0,005 mg/l.
La présence du plomb dans l’eau potable n’est généralement pas présente dans les sources d’alimentation en eau. Ce sont plutôt les accessoires liés à la distribution en eau potable qui sont susceptibles d’être les sources de la présence de plomb dans l’eau consommée. En effet, les recherches scientifiques démontrent que c’est principalement la tuyauterie des bâtiments et des branchements de services qui sont susceptibles d’être la source de plomb.
« Le terme plomberie provient du fait que les tuyaux anciennement utilisés dans les bâtiments étaient fabriqués entièrement de plomb ».
Le plomb étant reconnu pour ses effets néfastes sur la santé humaine, notamment en affectant le système nerveux et entraînant des effets mineurs sur le développement des enfants et fœtus, le gouvernement du Québec a entrepris l’élaboration d’un plan d’action pour réduire la présence de plomb dans l’environnement. Bien que l’exposition au plomb ait diminué dans les dernières décennies, il n’en demeure pas moins important que le maintien des efforts visant à diminuer autant que possible cette présence est souhaitable.
Ainsi, le gouvernement du Québec a demandé aux municipalités québécoises de procéder à l’élaboration d’un plan d’intervention local visant à réduire la présence du plomb dans l’eau potable. Pour ce faire, le ministère de l’Environnement formula la recommandation d’élaborer un tel plan en trois étapes, c’est-à-dire une phase de dépistage, une phase de correction et une phase de sensibilisation.
Le présent plan d’action intègre ainsi la méthodologie qui sera suivie pour déterminer les secteurs d’interventions prioritaires de notre territoire. Le plan intègre également les mécanismes d’intervention visant à corriger les situations problématiques que la Municipalité emploiera.